Présidée par Robert Gagnon, cette édition se déroule du 19 au 29 juillet. Ce symposium a pour thème Hospitalité, « [ce concept] appelle un ensemble de gestes par lesquels s’invente le contact avec l’étranger, sous toutes ces formes. » Les artistes sont sélectionnés précisément pour leur propension à favoriser la rencontre avec le public.

L’une des préoccupations de la commissaire Caroline Loncol Daigneault, historienne de l’art, artiste et auteure, est que la sculpture actuelle s’ouvre sur le monde de l’art contemporain afin de supporter et d’encourager une relève qui assurera sa pérennité. En ce sens, une grande variété de matériaux et de propositions artistiques se retrouvent au cœur de la Biennale, qui prend place au parc des Trois-Bérets et au centre socioculturel Gérard-Ouellet.

La programmation se constitue, notamment, d’artistes professionnels et de la relève qui œuvrent devant public au parc des Trois-Bérets, d’ateliers d’art pour enfant et de visites d’ateliers. Guy Sioui-Durand, un sociologue huron-wendat spécialisé en art autochtone et en art actuel, offre La quête, une conférence ambulatoire sur la mémoire artistique qui aborde la grande histoire de la sculpture à Saint-Jean-Port-Joli..

Parmi les activités proposées, il y a également une performance collaborative HOSPITALITE 3 : l’individualisme est une erreur de PME-ART, une soirée cinéma, le poète en résidence François Turcot, une exposition du collectif Sept Cabanes, une performance musicale audiovisuelle et robotique du collectif Popcore ainsi que des manifestations artistiques spontanées.

En marge de l’événement, en collaboration avec les Amis du Port-Joli, le sculpteur Pierre Bourgault installe une tour de 144 blocs de sel, chacun mesurant environ 5 pieds, près du Pilier-de-Pierre. Ce dernier est l’un des plus vieux phares en pierre du Canada. Il se situe sur une île du fleuve Saint-Laurent. Il est protégé comme lieu patrimonial. Il fait partie de l’identité du village de Saint-Jean-Port-Joli.