Fruit de son travail depuis quelques années, l’artiste crée des collections d’objets-sculpture de petits formats qui marquent l’imaginaire par le nombre, par l’accumulation. Le plâtre est son médium de prédilection, l’ensemble des œuvres de sa proposition à la Biennale est construit dans ce matériau. Nouveauté dans sa démarche, il y a une dissémination de la collection à la dernière journée de l’événement. En effet, le public est invité à se choisir un objet et le faire sien. Le concept du don prend alors vie dans ces échanges entre personnes inconnues.
« Native de la Gaspésie, Émilie Bernard vit et travaille à Québec. Elle est titulaire d’un baccalauréat en arts plastiques (2006) et d’une maîtrise en arts visuels (2010) de l’Université Laval. Son travail a entre autres été présenté dans le réseau des bibliothèques de Québec ; à la galerie Art Mûr (Montréal) ; au Centre d’artistes Vaste et Vague (Carleton-sur-Mer) ; au Centre d’exposition de Rouyn-Noranda ; à la première édition de l’événement Relève en Capitale (Québec) et au musée O. Jauhiaisen (Kiiminki, Finlande).
[En 2012], elle réalisa des résidences de création au Vermont Studio Center (Johnson, États-Unis) et au Kulttuurikauppila Art Centre (Ii, Finlande). Jusqu’à présent, ses projets ont été appuyés par Première Ovation, le Conseil des arts et des lettres du Québec et le Conseil des Arts du Canada. »
La Biennale de sculpture de Saint-Jean-Port-Joli, « Bios des artistes et invités 2012 : Émilie Bernard », Biennale Saint-Jean-Port-Joli, 2012.
Photo Jean-Sébastien Veilleux, 2012, coll. Biennale de sculpture de Saint-Jean-Port-Joli.
Photo Julianne Pesant-Tremblay, 2012, coll. Musée de la mémoire vivante.