La sculpture, d'environ six pieds, est une représentation de la Coureuse des Grèves, une femme issue de la légende du même nom. Cheveux dans le vent, une main agrippe son ourlet de jupe tandis que l'autre tient un panier. Il s'agit d'une sculpture de taille directe dans un billot de bois. Dans le cadre de l'Internationale de la sculpture 2003, le sculpteur donne vie à cette fameuse légende.
La Coureuse des Grèves : « Une jeune fille habitait les rives du fleuve Saint-Laurent et y rencontrait des marins étrangers. Elle recevait des ''présents rares'' qui ornaient sa maison. Un automne, au temps des grandes marées, elle sauta dans une barque et rejoignit un équipage. Elle disparut pour toujours. La maison tomba en ruines mais à Saint-Jean-Port-Joli, la Coureuse des Grèves vit toujours dans les mémoires... »
Né à Saint-Aubert en 1938, il débute sa carrière de sculpteur à 23 ans alors qu’il s’inscrit pendant deux ans à l’École de sculpture de Saint-Jean-Port-Joli, dirigée par Jean-Julien Bourgault. Il réalise d’abord des sculptures d’art paysan durant près de treize ans. À 38 ans, il s’oriente vers la sculpture religieuse et participe, en 1978, à de nombreuses expositions régionales.
Il ouvre un atelier-boutique en 1984, au sous-sol de sa maison, à Saint-Jean-Port-Joli. Il opère un nouveau tournant, en 1986, avec l’exécution de statues en fibre de verre, notamment pour le clergé de Québec et du Nouveau-Brunswick. En 1993, il expérimente et crée de nouveaux modèles en pierre de gypse tout en réalisant quelques pièces en fibre de verre pour l’extérieur.
Photo inconnue, 2003, coll. Municipalité de Saint-Jean-Port-Joli.
Photo Judith Douville, 2013, coll. Musée de la mémoire vivante.
Photo Julianne Pesant-Tremblay, 2012, coll. Musée de la mémoire vivante.
Regard sur l’héritage. L’Internationale de la sculpture Saint-Jean-Port-Joli, Québec, 2004, p. 118.
Témoignages 2013-0080 et 2021-0044.