L'Ermitage

L'Ermitage

Tel que l'écrit Saint-Pierre, « située en milieu rural, l’Ermitage étonne par sa structure. L’éclectisme victorien ou le mélange des styles est ici omniprésent : trois tourelles, des corniches de toit ornées de consoles, un portique surmonté par un balcon et un encorbellement coiffé d’un toit en pavillon, d’une terrasse faîtière et d’une crête. La galerie ceinture le carré. Elle est conçue indépendamment de la toiture. Elle comporte son toit, des colonnes en bois tourné et une balustrade formée de balustres de bois découpé et finement ouvragé.

Les ouvertures sont disposées avec symétrie et des oculus d’esprit palladien complètent l’ornementation des tourelles. […] Les lieux sont bien choisis. Les Laurentides et le Saint-Laurent constituent la toile de fond. En avant, le chemin du Roy serpente sur le terrain. Plus tard, en 1937-1938, la route 2 (132) est construite. Le chemin de l’Ermitage est né et conserve ses méandres sous une ogive de verdure.»

Image Description Crédits
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Tel que le rapporte Jean-Daniel Thériault, « cette maison, qui aurait été à l’origine une maison de ferme, a été achetée en 1897 par Adalbert Blanchet (1848-1924), alors curé de Saint-Antoine-de-Tilly, et Démérise Thiboutot, épouse d’Édouard Fortin. Il procéda par la suite à des rénovations.

Adalbert serait originaire de Saint-Édouard-de-Lotbinière. Il a été ordonné en 1875 et fut notamment curé de Saint-Pamphile (1880-1894), de Saint-Antoine-de-Tilly (1894-1899) et de Saint-Joseph-de-Beauce (1899-1904). Il se retire à Saint-Jean-Port-Joli en 1904 (en 1907 selon une autre source) et décède à cet endroit (à son « Ermitage ») le 29 mai 1924. »

Photo Isabelle Hardy, 2013, coll. Musée de la mémoire vivante. Crédits

Saint-Pierre, Angéline. Hommage aux bâtisseurs, La Plume d’Oie, Cap Saint-Ignace, 2003, p. 137

Thériault, Jean-Daniel. « L’Ermitage », 22 janvier 2013.

Évènement : Aucun Adresse : 56, rue de l'Ermitage
Mise à jour : mardi 9 juillet 2024