Le rêve du Diable

Daniel Haché, Canada

Daniel Haché

Originaire d’Acadie, Daniel Haché réalise des études en arts plastiques au CÉGEP du Vieux-Montréal. Il commence dès lors à sculpter des petits totems sur commande. Il s’établit ensuite en Colombie-Britannique, poussé par son intérêt pour l’art autochtone. Il y développe alors ses techniques de sculpture en taille directe avec des outils mécaniques, puis revient s’installer au Québec. Il ouvre son atelier dans les Cantons de l’Est, où il réalise ses sculptures de grand format en bois depuis 1990.

Durant sa carrière, il participe à plusieurs symposiums de sculpture, dont celui de Saint-Jean-Port-Joli. Il est également à l'origine du symposium international de sculpture de Sutton. Ses œuvres sont reconnaissables par les jeux de volumes ainsi que les ouvertures qui permettent de créer des effets d’ombre et de lumière.

Image Description Crédits

Réalisation de l'œuvre

Daniel Haché sculpte d’abord sa pièce de bois à la scie mécanique. Il y représente le diable et son violon, inspiré par le reel Le rêve du Diable. Il fait brûler une partie de son œuvre, en surface, afin de la protéger et pour caractériser le diable qui s’enflamme. Il ajoute finalement un vernis pour protéger sa sculpture des intempéries.

Photo inconnue, 2003, coll. Municipalité de Saint-Jean-Port-Joli. Crédits
Photo inconnue, 2003, coll. Municipalité de Saint-Jean-Port-Joli. Crédits
Photo inconnue, 2003, coll. Municipalité de Saint-Jean-Port-Joli. Crédits
Photo inconnue, 2003, coll. Municipalité de Saint-Jean-Port-Joli. Crédits
Photo inconnue, 2003, coll. Municipalité de Saint-Jean-Port-Joli. Crédits
Photo inconnue, 2003, coll. Municipalité de Saint-Jean-Port-Joli. Crédits
Photo inconnue, 2003, coll. Municipalité de Saint-Jean-Port-Joli. Crédits
Photo inconnue, 2003, coll. Municipalité de Saint-Jean-Port-Joli. Crédits
Photo inconnue, 2003, coll. Municipalité de Saint-Jean-Port-Joli. Crédits
Le rêve du diable est le nom d’un reel endiablé très répandu dans le répertoire des violoneux québécois. On racontait dans les temps anciens que le diable venait parfois sur terre jouer du violon. On dit qu’il ensorcelait les danseurs qui ne pouvaient plus s’arrêter de taper du pied sur sa musique effrénée. Certains survivants disent avoir vu ce violoneux cornu à la queue fourchue s’enflammer à minuit tout en jouant de son violon...

L'œuvre

Daniel Haché a été récipiendaire du prix du public et des artistes lors de l'Internationale de la sculpture 2003.

Photo inconnue, 2003, coll. Municipalité de Saint-Jean-Port-Joli. Crédits
Photo inconnue, 2003, coll. Municipalité de Saint-Jean-Port-Joli. Crédits

Haché, Daniel. « Démarche artistique », Daniel Haché sculpteur, 2020. Repéré à https://sculpturedanielhache.com/demarche/.

Regard sur l’héritage. L’Internationale de la sculpture Saint-Jean-Port-Joli, Québec, 2004, p. 116.

Évènement : Internationale 2003 Adresse : Œuvre détruite
Mise à jour : mercredi 1 mai 2024