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Mika Ebata, Japon

Mika Ebata

Mika Ebata naît à Tokyo en 1964. Elle suit d’abord des études en design, puis continue en sculpture. « Son travail est d’abord une “déconstruction” en règle du matériau-bois, puis une réorientation spectaculaire des parties préalablement soustraites. Le résultat donne lieu à d’imposantes sculptures-installations inspirées de la sculpture organique du corps humain. » Elle participe à près de trente expositions, autant individuelles que collectives.

Image Description Crédits

Réalisation de l'œuvre

À l'aide d'une scie mécanique, Mika Ebata coupe d'abord sa bille de bois en deux parties. Dans la plus grande, elle sculpte un corps humain qui reste au sol, momifié. Chaque morceaux de bois enlevés en sculptant sont ensuite assemblés, à l'aide de cordage, sur l'autre partie. Le but est de donner forme à un nouvel arbre tel un transfert de l'âme. Elle emploie ainsi le principe de déconstruction et de contruction, de soustraction et d'addition.

Photo inconnue, 1998, coll. COFEC. Crédits
Photo inconnue, 1998, coll. COFEC. Crédits
Photo inconnue, 1998, coll. COFEC. Crédits
Photo inconnue, 1998, coll. COFEC. Crédits
Photo inconnue, 1998, coll. COFEC. Crédits
Photo inconnue, 1998, coll. COFEC. Crédits
Depuis quelques années, j’ai réalisé des sculptures en utilisant le bois, plus particulièrement. Pour cette œuvre, j’ai tenté d’exprimer les relations entre la nature et les humains : de quelle manière sommes-nous liés ou, devrions-nous être liés avec la nature? Pendant le symposium, j’ai fait émaner le corps d’un homme de la bille en réutilisant les pièces de bois, de la plus petite à la plus grande. Le procédé (série d’étapes ordonnées) était un élément très important pour ce travail.

L'œuvre

Photo inconnue, 1998, coll. COFEC. Crédits
Photo inconnue, 1998, coll. COFEC. Crédits
Photo inconnue, 1998, coll. COFEC. Crédits
Photo inconnue, 1998, coll. COFEC. Crédits

Anonyme. « Mika Ebata », Mix Art ETE, 2003. Repéré à http://www.artists-guild.co.jp/mika/index.htm.

Fisette, Serge. « Saint-Jean-Port-Joli : De la sculpture comme cérémonie festive », Espace Sculpture, no. 47, 1999, p. 15. Repéré à https://www.erudit.org/fr/revues/espace/1999-n47-espace1050793/9536ac.pdf.

Regard sur l’héritage. L’Internationale de la sculpture Saint-Jean-Port-Joli, Québec, 2004, p. 57.

Évènement : Internationale 1998 Adresse : Œuvre détruite
Mise à jour : vendredi 19 avril 2024