Philippe Aubert de Gaspé et Blanche d'Haberville

Jean-Julien Bourgault, Canada

Jean-Julien Bourgault

Jean-Julien Bourgault (1910-1996) est un sculpteur faisant partie de la famille des Bourgault de Saint-Jean-Port-Joli. Il est le benjamin de trois frères également sculpteurs, André et Médard Bourgault, surnommés les trois Bérets. Il est le fils de Magloire Bourgault, charpentier-menuisier, et d'Émilie Legros. Sa production est variée, du patrimoine religieux aux bas-reliefs figuratifs, en passant par les modèles nus.

Ces sculptures sont réalisées dans les années 1950 pour l'Auberge du Faubourg, alors tenue par Léonard Bourgault.

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Philippe Aubert de Gaspé

Philippe Aubert de Gaspé (1786 -1871) est le fils aîné de Pierre Ignace Aubert de Gaspé, seigneur de Saint-Jean-Port-Joli, colonel de milice et membre du Conseil législatif, et de Catherine de Lanaudière. Il passe son enfance au manoir seigneurial, puis il est en pension à Québec. Il fait des études en droit et devient avocat en 1811. La même année, le 25 septembre, il épouse Suzanne Allison. Le couple a treize enfants. C’est à son manoir de Saint-Jean-Port-Joli, dont il est le dernier seigneur, qu’il écrit son roman Les anciens Canadiens, paru en 1863, puis ses Mémoires, en 1866. Il décède à Québec le 29 janvier 1871 et est inhumé sous son banc seigneurial à l’église de Saint-Jean-Port-Joli.

Photo inconnue, date inconnue, coll. Jacques Chamard. Photo Julianne Pesant-Tremblay, 2012, coll. Musée de la mémoire vivante.

Blanche d’Haberville

Blanche d’Haberville est un personnage du roman Les anciens Canadiens . Elle est la sœur de Jules d’Haberville, un des personnages principaux. Aux termes de la guerre de la Conquête, elle refuse d’épouser son meilleur ami, un Écossais du nom d’Archibald Cameron de Locheill. Philippe Aubert de Gaspé la décrit ainsi :

« Mademoiselle Blanche d’Haberville, moins âgée que son frère Jules, était le portrait vivant de sa mère, mais d’un caractère plutôt mélancolique que gai. Douée d’une raison au-dessus de son âge, elle avait un grand ascendant sur son frère, dont elle réprimait souvent la fougue d’un seul regard suppliant. Cette jeune fille, tout en paraissant concentrée en elle-même, pouvait faire preuve dans l’occasion d’une énergie surprenante. » (p. 138)

Photo inconnue, année inconnue, coll., Jacques Chamard. Crédits
Photo Julianne Pesant-Tremblay, 2012, coll., Musée de la mémoire vivante. Crédits

Aubert de Gaspé, Philippe. « Les anciens Canadiens », Montréal, Bibliothèque québécoise, 1994 (1864), p. 138.

Évènement : Hors évènements Adresse : Inconnu
Mise à jour : mercredi 1 mai 2024