Ces deux artistes se distinguent par leur apport au patrimoine religieux de leur pays respectif. Dans le cadre de la Biennale, contrairement à la tradition de réaliser une œuvre commune, ils ont fait chacun de leur côté une sculpture en taille directe sur bois.
Benoi Deschênes réalise une sculpture qui représente Notre-Dame-des-Érables. Les gouges ont progressivement fait apparaître la représentation chrétienne, autrefois célébrant l’équinoxe du printemps et le temps des sucres. La composition illustre la Vierge tenant dans ses bras l’enfant Jésus et une feuille d’érable.
Thomas Hildenbrand, tant qu’à lui, sculpte un Christ sur la croix avec, à ses pieds, un agneau. De sa grande expressivité, aux méticuleux détails, cette interprétation, à la touche contemporaine, témoigne du savoir-faire de l’artiste.
Né à Eberbach en 1980, il fréquente l'école professionnelle d'État pour les sculpteurs sur bois à Oberammergau. Il étudie ensuite la sculpture historique au Württembergisches Landesmuseum de Stuttgart. De nombreuses distinctions et prix ainsi que d’innombrables expositions solo et collectives jalonnent son impressionnante carrière.
« La sculpture sur bois est une pratique exercée de père en fils au sein de la famille Deschênes. Benoi Deschênes apprend auprès de Jean-Julien Bourgault et Marcel Guay dans les années 1960. Il transmet ses connaissances à son école de sculpture fondée dans les années 1970 et en publiant deux ouvrages. [...] En 2007, David Deschênes est lauréat des prix du patrimoine décernés par la Table de patrimoine-histoire du Conseil de la culture des régions de Québec et de Chaudière-Appalaches. »
Deschênes, Benoi. « Benoi et David Deschênes », Inventaire des ressources ethnologiques du patrimoine immatériel, 2024. Répéré à http://irepi.ulaval.ca/fiche-benoi-dd-deschenes-533.html.
Uhl, Siegfried. « Thomas Hildenbrand – Sculpteur et Restaurateur de Bois », Artistritual, 22 août 2021. Repéré à https://www.artist-ritual.fr/thomas-hildenbrand.