Mary Paningajak et Alain Cadieux
La collaboration entre les deux artistes résulte en plusieurs installations d’éléments recyclés et naturels de pierres, tiges de métal et planches de bois.
Comme le décrit Christine Dufour, « Mary Paningajak a demandé au sculpteur Alain Cadieux de lui construire une falaise. La structure en bois et en métal récupéré qu’il lui a proposé est une représentation très symbolique [...] d’un paysage vertical, avec des oiseaux suggérés par des pièces de métal mobiles. Mary Paningajak a introduit, sur des petites saillies de la falaise de planches, de tous petits personnages sculptés en pierre à savon, agrippés contre la paroi dans une périlleuse escalade. Ils sont à la recherche d’œufs que l’on aperçoit, hors d’atteinte.
Au sommet, un ours polaire surveille la scène. L’homme et le prédateur convoitent le même buffet. Elle a rehaussé le verso de la palissade d’une illustration en pyrogravure dans laquelle on saisit l’anecdote : la périlleuse cueillette d’œufs mais surtout, l’expérience de la faim. »
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Mary Paningajak
Mary Paningajak Alaku est une artiste multidisciplinaire en arts visuels originaire d’Ivujivik. Elle pratique aussi bien le dessin, la peinture, la gravure, la joaillerie et la confection de vêtements que la sculpture. Mary est une artiste aux talents multiples qui utilise sa créativité et son talent artistique afin d’illustrer les activités de la Communauté de pratique Atautsikut. Le logo d’Atautsikut est également développé par Mary qui s’est inspirée de la symbolique de la maniq, la mousse arctique qui pousse ensemble – atautsikut – et qui, combinée à d’autres plantes, formera la mèche pour allumer la qulliq.
Mary s’intéresse également à la créativité de son peuple sous toutes ses formes. Elle souhaite faire connaître l’ingéniosité des Inuit qui, depuis toujours, créent des outils et des vêtements à partir des ressources limitées qui les entourent. C’est grâce à cette créativité que son peuple, un peuple formé d’artistes, dit-elle, a réussi à s’adapter à son environnement extrême.
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Alain Cadieux
Autodidacte, Alain Cadieux se qualifie d’écosculpteur plutôt qu’artiste. Depuis son atelier à Saint-Jean-Port-Joli, il récupère des objets et matériaux anciens, bois, métal et autres pour les assembler dans des pièces artistiques. Au cours des quinze dernières années, Alain Cadieux crée plus de 300 œuvres d’art, dans une volonté de sensibiliser le public à la protection de l’environnement.
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L'œuvre
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Brasseur, Nicolas. « Travail artistique reconnu pour Alain Cadieux », Journal Metro, 1er septembre 2021. Répéré à https://journalmetro.com/local/sud-ouest/2687369/travail-artistique-reconnu-pour-alain-cadieux/.
Dufour, Christine. « Biennale de sculpture de Saint-Jean-Port-Joli Une rencontre historique et quelques espiègleries », Vie des arts, 244, 2016, p. 64-65.
Paningajak Alaku, Mary. « Artiste », Atautsikut, communauté de pratique, 2024, Répéré à https://atautsikut.com/equipe/mary-paningajak-alaku-fr/.