Pascale Laliberté réalise la technique de métiers d’art en sculpture à la Maison des métiers d’art de Québec. Elle est amenée à travailler à de nombreuses reprises à l’extérieur du Québec, notamment dans les domaines de la politique et de l’urbanisme.
Dans ses œuvres, Pascale Laliberté incorpore régulièrement le mouvement, notamment par le biais de la danse. Elle suit diverses formations en danse, dont à Montréal et à Québec, pour mieux comprendre les mouvements de la matière et s’en inspirer dans son art.
Pour célébrer les 100 ans de la sculpture à Saint-Jean-Port-Joli, Pascale Laliberté est invitée par la Biennale de sculpture à faire une résidence artistique dans la municipalité. La réalisation de son œuvre se fait alors dans le cadre des journées de la culture.
Ayant carte blanche concernant le sujet à représenter, elle décide de jumeler la sculpture et la danse. Elle utilise une scie mécanique pour réaliser son œuvre dans une pièce de pin de plus de trois mètres de haut.
Travaillant pendant une semaine sur sa sculpture, l’artiste aborde son processus de création avec les citoyens lors du dévoilement de son œuvre : « J’avais élaboré des mouvements que j’ai répétés sur la pièce de bois, ce qui a donné des traits. La répétition, c’était exactement ce que je dansais. Au moment de la performance, j’ai présenté des gestes en entier, mais eux aussi ont été transformés par l’expérience de la sculpture sur bois. […] Au début, c’était un peu de la souffrance et plus on enlevait des couches, plus c’était facile. C’était une performance de la relation du corps à la sculpture dans le travail du bois. »
Anonyme. « La résonance de la nature », L’œil de poisson, 2024. Repéré à https://oeildepoisson.com/evenements/la-resonance-de-la-nature/.
Tremblay, Anne-Frédérique. « Une nouvelle œuvre au parc des Trois-Bérets », L’Oie blanche, 3 novembre 2023. Repéré à https://journaloieblanche.com/nouvelles/culture/une-nouvelle-oeuvre-au-parc-des-trois-berets-LSLOB77783.